Malgré la crise financière, l’immobilier de luxe tire son épingle du jeu
Selon le groupe Barnes et son président, Thibault de Saint Vincent, le marché de l’immobilier, après avoir connu une baisse voire un arrêt brutal de son activité dû à la crise économique actuelle, est à nouveau en expansion. Le spécialiste de l’immobilier de prestige réalise ainsi environ une vente par jour, principalement des biens d’exception ou de qualité supérieure. Comparativement à 2008, le prix de ces biens a baissé de 5 à 10%. Pour des produits dits plus « classiques » à moins de deux millions d’euros, la baisse peut atteindre 20%. Une bonne santé qui s’explique par une offre inférieure à la demande et par une demande accrue de clients étrangers.
La crise financière et la baisse des prix qu’elle engendre permettent d’acheter un logement à Londres, New York ou Miami, des villes aujourd’hui plus accessibles qu’il y a quelques années, de même que Marrakech ou Saint Tropez. Ainsi, à Miami, si les prix ont triplé entre 1998 et 205, ils chutent actuellement de 30% pour les maisons voire 5% pour les appartements. En France au contraire, sur la Côte d’Azur, très prisée par les Russes, le marché stagne du fait de l’écart trop important existant entre les velléités des vendeurs et les offres faites par les potentiels acquéreurs.